Un auxiliaire du filtre biologique : l'aselle : Différence entre versions

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Les bactéries ne sont pas les seules à être utiles dans les filtres biologiques. On peut confier le nettoyage de sa filtration à de petites ouvrières : les aselles. Ils jouent alors un rôle de "nettoyeurs" des débris végétaux.
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''Les bactéries ne sont pas les seules à être utiles dans le filtre biologique. On rencontre également de petits alliés fort utiles qui y ont tout à fait leur place : les aselles. Ils jouent alors un rôle de « nettoyeurs » des débris végétaux.''
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[[Fichier:Phikoi Bassin.jpg|400px|vignette|droite|<small>Les aselles participent à l'épuration biologique du bassin, lui faisant retrouver une eau claire en dégradant très efficacement les déchets. (Photo : Phikoi - [https://www.forum-bassin.com/forum/viewtopic.php?f=28&t=371 Forum-Bassin]</small>)]]
  
Le bassin est un écosystèmes fermé. La qualité nécessaire de l'eau pour la vie aquatique l’usage de filtration sophistiqués. Les filtres mécaniques (a brosses, a grilles, a tambour)destinés a délester l'eau des impuretés, ainsi que les filtre biologiques ou une population bactérienne va transformer les déchets dégradés sous forme de nitrites(No2 toxiques même a faible concentration) en nitrates (NO3) tolérés tant qu'ils restent à faible concentration. Ces déchets et les matières en suspensions retenus par les masses filtrantes impliquent  une corvée de nettoyage des éléments de filtration qui est plus ou moins fastidieuse selon le volume du bassin.  Découvert par quelques passionnés une petite ouvrière peut vous aider dans cette tâche : l’aselle.
 
  
== Description ==
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== Préambule ==
Aselle : genre, description, habitat, mœurs, prédateurs, alimentation, reproduction, autour de nos bassins, photo.
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Le bassin est un écosystèmes fermé. La qualité nécessaire de l'eau pour la vie aquatique nécessite l’usage de filtration sophistiqués. Il y a les filtres mécaniques (a brosses, à grilles, à tambour) destinés à délester l'eau des impuretés, ainsi que les filtre biologiques où une population bactérienne va transformer les déchets dégradés sous forme de nitrites (NO<sub>2</sub>, toxiques même a faible concentration) en nitrates (NO<sub>3</sub>) tolérés tant qu'ils restent à faible concentration. Ces déchets et les matières en suspensions retenus par les masses filtrantes, impliquent  une corvée de nettoyage des éléments de filtration, qui est plus ou moins fastidieuse selon le volume du bassin.<br>
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L'aselle "''Asellus aquaticus''" peut alors grandement aider dans cette tâche. Celui-ci est déjà bien connu de certains amateurs qui l'utilisent notamment comme nourriture, que ce soit en bassin comme en aquarium. D'autres, comme les membres de forum-bassin.corn, l'utilisent pour ses qualités de « nettoyeur »
  
Aselle - Asellus aquaticus (Linnaeus, 1758)
 
Ordre : , Famille : Hors
 
Asellus s. str. L., emend. Racovitza, surtout représenté dans les eaux épigées.
 
le genre comprend d’autres sous-genres
 
Proasellus Dudich, surtout représenté dans les eaux souterraines.
 
Baicalasellus Stammer, continent asiatique et continent nord-américain
 
Non traités ici
 
 
Nom commun : Cloporte d’eau
 
 
Autres noms : Aquatic sowbug, water hoglouse, waterlouse (GB), Asello acquatico (I), Asela (E), Wasserassel (D), Waterpissebed, Zoetwaterpissebed (NL)
 
Autres noms : Aquatic sowbug, water hoglouse, waterlouse (GB), Asello acquatico (I), Asela (E), Wasserassel (D), Waterpissebed, Zoetwaterpissebed (NL)
 
Alliés de nos filtrations ou ils jouent un rôle de «nettoyeur» des débris végétaux.
 
 
Généralités
 
Taille :
 
Longévité : 1 à 2 ans
 
Température : Max. = 27 °C
 
  
 
== Description ==
 
== Description ==
L'aselle est un petit crustacé (8 mm chez la femelle, 12 mm chez le mâle), de la famille des Asellidés. Il est
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[[Fichier:P2262179 - Copie.JPG|vignette|droite|<small>Gros plan sur un Aselle, ce "cloporte" aquatique qui va consommer de nombreuses impuretés. Il ne s'agit pas d'un «gadget» écologique, mais bien d'un précieux auxiliaire particulièrement utile au propriétaire du bassin. (Photo : [https://www.forum-bassin.com/forum/viewtopic.php?f=28&t=371 Forum-Bassin]</small>)]]
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L'aselle est un petit crustacé (8 mm pour la femelle, 12 mm pour le mâle), de la famille des Asellidés. Il est
 
benthique (vivant sur le fond), grisé, très légèrement translucides, détritivore, avec un corps aplati dorso-ventralement comme les cloportes qui appartiennent au même ordre dans la classification du vivant : les Isopodes. L'aselle est d'ailleurs souvent surnommés cloporte aquatique par les amateurs.
 
benthique (vivant sur le fond), grisé, très légèrement translucides, détritivore, avec un corps aplati dorso-ventralement comme les cloportes qui appartiennent au même ordre dans la classification du vivant : les Isopodes. L'aselle est d'ailleurs souvent surnommés cloporte aquatique par les amateurs.
La tête porte les yeux, une paire d'antennules et deux antennes mobiles aussi longues que le corps, et 3 paires de mandibules. La première paire de patte est pourvu de pince préhensibles utilisées pour saisir sa nourriture.
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La tête porte les yeux, une paire d'antennules et deux antennes mobiles aussi longues que le corps, et 3 paires de mandibules. La première paire de pattes est pourvue de pince préhensibles utilisées pour saisir la nourriture.<br />
Le thorax se compose de 7 segments portant chacun une paire de pattes ambulatoires (14): cinq paires de pléopodes foliacés portant des branchies et une paire d’uropodes fourchues dépassant largement l’extrémité arrière du corps.
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Le thorax se compose de 7 segments portant chacun une paire de pattes ambulatoires (14): cinq paires de pléopodes foliacés portant des branchies et une paire d’uropodes fourchues dépassant largement l’extrémité arrière du corps.<br />
L’aselle comme le gammare, respire par les lamelles (branchies) fixées sur ses pattes et nécessite une eau plutôt calme et bien oxygénée.
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L’aselle, comme le gammare, respire grâce aux lamelles branchiales fixées sur ses pattes et nécessite une eau plutôt calme et bien oxygénée.<br />
 
 
 
 
 
Il croît toute sa vie, par mues successives.
 
Il croît toute sa vie, par mues successives.
 
Habitat
 
Fréquents dans les zones tempérées, y compris en Europe, en Russie et en Amérique du Nord (Canada...)
 
Ils sont communs en France..
 
Fréquentent les eaux stagnantes (fossés, marres, étangs) légèrement eutrophes, ou légèrement courantes, plutôt près des berges
 
Les aselles se trouvent sous les pierres ou dans les couches de débris végétaux dont ils se nourrissent.
 
Les aselles tolèrent assez mal les eaux polluées ou à saturation faible en oxygène.
 
 
Mœurs
 
L’Asellus aquaticus cavemicolus est obscuricole.
 
Ils vivent en communauté, ne se déplacent pas très vite en marchant au fond de l'eau, ou le long de tiges végétales ou de support immergés sur lesquels ils se nourrissent
 
 
Prédateurs
 
La pollution des cours d'eau par les pesticides est une cause de régression de cette espèce.
 
Espèce nocturne affectée par le phénomène dit de pollution lumineuse.
 
Ils sont - avec les gammares et les daphnies - une source importante de nourritures pour divers organismes aquatiques carnivores. Les poissons en sont très friands.
 
  
 
== Alimentation ==
 
== Alimentation ==
Ces crustacés sont omnivores, détritivores.
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Ces crustacés sont omnivores, détritivores.Ils vont donc se  nourrir de tout types de débris organiques en cours de dégradation, qu'il s'agisse de substrats végétaux ou animaux, ainsi que de petits organismes microscopiques.<br />
Ils vont donc se  nourrir de tout types de débris organiques en cours de dégradation, qu'il s'agisse de substrats végétaux ou animaux ainsi que de petits organismes microscopiques.
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L’aselle est un fossoyeur des cours d’eau, remuant sans cesse les débris à la recherche de nourriture.<br />
L’aselle est un fossoyeur des cours d’eau, remuant sans cesse les débris à la recherche de nourriture.
 
  
Reproduction
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== Autour de nos bassins ==
La reproduction s’effectue au moins deux fois par an, au printemps et en automne
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[[Fichier:DSC 4399.JPG|vignette|droite|<small>Les aselles sont visibles sur diverses parties de la filtration. (Photo : Nef - [https://www.forum-bassin.com/forum/viewtopic.php?f=28&t=371 Forum-Bassin]</small>)]]
Le mâle s'accroche sur le dos de la femelle durant plusieurs jours jusqu'à une mue de maturation de la femelle, puis il la féconde à l’aide de ses pléopodes antérieurs. Une dizaine d’heures plus tard, la femelle termine sa mue.
+
Les aselles interviennent juste avant les Ostracodes (crustacés (Arthropodes) aquatiques de taille millimétrique) dans la chaîne de dégradation des déchets, "préparant" ainsi le travail des bactéries du filtre.
La femelle pond 100 à 200 œufs de 300µ qui sont conservés et protégés dans une «poche incubatrice ventrale» blanche développée pendant la mue. Comme chez tous les asellides les oeufs quittent la poche incubatrice a l’état larvaire puis effectue diverses mues dans les mois suivant pour acquérir leur morphologie d’adulte.
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Dans le bassin, ce crustacé va également débarrasser le bassin des déchets, mais il est aussi une source de nourriture pour les plus gros poissons.<br />
La femelle peut s’accoupler et pondre toutes les trois semaines environ.
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L’aselle introduit dans la filtration se fixe sur les médias (brosses, tapis japonais) et se nourrit des déchets permettant un entretien facilité des masses filtrantes, réduisant la corvée de nettoyage à un "back-wash" -une vidange- périodique.<br />
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Cet animal nécessite une eau relativement calme pour vivre, les lagunages étant leur paradis !<br />
  
== Autour de nos bassins ==
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== Ou trouver des aselles ? ==
Les aselles interviennent juste avant les ostracodes (crustacés (Arthropodes) aquatiques de taille millimétrique) dans la chaîne de dégradation des déchets, préparant ainsi le travail des bactéries du filtre.
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Fréquents dans les zones tempérées, y compris en Europe, en Russie et en Amérique du Nord (Canada...)ils sont communs en France, ou ils fréquentent les eaux stagnantes (fossés, marres, étangs) légèrement eutrophes, ou légèrement courantes, plutôt près des berges.  
Dans le bassin, ce crustacé va également débarrasser le bassin des déchets, mais il est aussi une source de nourriture pour les plus gros poissons.
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On signale également leur présence en milieu légèrement saumâtre.
L’aselle introduit dans la filtration se fixe sur les médias (brosses, tapis japonais) et se nourrit des déchets permettant un entretien facilité des masses filtrantes, réduisant la corvée de nettoyage a un "back-wash" (une vidange) périodique.
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Les aselles évoluent sous les pierres ou dans les couches de débris végétaux dont ils se nourrissent.<br />
Cet animal nécessite une eau relativement calme pour vivre, les lagunages étant leur paradis.
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Si l'on est trop loin d'un petits cours d'eau hébergeant des aselles, on peut demander une souche a un des membres de forum-bassin qui ont découvert l'utilité et cultivent cette espèce, si l'un est a proximité de chez vous. Le transport peut être fait dans un sac plastique gonflé d'oxygène et rempli a 1/5 d'eau et avec des racines de plantes et des débris de tapis japonais et peu d'aselles.<br />
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Les aselles tolèrent assez mal les eaux polluées ou à saturation faible en oxygène.<br />
  
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== Mœurs ==
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Les aselles préfèrent l'obscurité. <br />
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Ils vivent un a deux ans, en communauté, ne se déplacent pas très vite, sauf en cas de danger.
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Les yeux sont primitifs et se situent non pas sur des pédoncules (ils ne sont donc pas orientables) mais affleurent sur la carapace chitineuse de la tête.<br />
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Ils marchent au fond de l'eau, ou le long de tiges végétales ou de support immergés sur lesquels ils se nourrissent
  
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== Reproduction ==
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[[Fichier:P2262152.jpg|300px|vignette|droite|<small>On aperçoit distinctivement les aselles sur cette brosse de filtration. (Photo : [https://www.forum-bassin.com/forum/viewtopic.php?f=28&t=371 Forum-Bassin])</small>]]
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Une souche d'aselle dans la filtration va très vote coloniser celle-ci.<br />
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La reproduction s’effectue au moins deux fois par an, au printemps et en automne.<br />
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La femelle peut s’accoupler et pondre toutes les trois semaines environ.<br />
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Le mâle s'accroche sur le dos de la femelle pendant plusieurs jours jusqu'à une mue de maturation de la femelle, puis il la féconde à l’aide de ses pléopodes antérieurs. Une dizaine d’heures plus tard, la femelle termine sa mue.<br />
  
Eviter que les aselles soient entrainés dans les back-wash (vidanges)
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La femelle pond 100 à 200 œufs de 300µ qui sont conservés et protégés dans une «poche incubatrice ventrale» blanche développée pendant la mue. Comme chez tous les Asellidés, les larves quittent la poche incubatrice à l'éclosion  puis effectuent diverses mues dans les mois suivant pour acquérir leur morphologie d’adulte.<br />
A chaque back-wash, pas violent, mais prolongé, récupérer ceux qui ne sont pas accrochés sur les brosses, dans une petite épuisette à mailles serrèes et les remettre dans les brosses
 
Mettre des déchets de plantes sous un bout de grillage plastique, au-dessus des brosses, à fleur d'eau, après quelques heures, ôter les déchets, les aselles étant redescendues dans le bac, entre les brosses.
 
  
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== Prédateurs et conservation ==
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[[Fichier:Papives aselles ,.jpg|300px|vignette|droite|<small>Afin d'éviter de perdre sa souche d'aselles, mieux vaut en garder quelques-uns dans un bac à part, qui serviront à " réensemencer " en cas de problème survenu dans le bassin. (Photo : Papives - [https://www.forum-bassin.com/forum/viewtopic.php?f=28&t=371 Forum-Bassin])</small>]]
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La pollution des cours d'eau par les pesticides est une cause de régression de l'aselle sur notre territoire. <br />
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A noter qu'il existe une espèce endémique d'aselle en France (c'est a dire dont la représentation géographique est limités): ''Gallasellus heilyi !'' <br />
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C'est un animal aux mœurs nocturnes qui est qualifié de lucifuge, c'est a dire qui fuit la lumière.  Il est d'ailleurs affecté par le phénomène de pollution dite lumineuse.<br />
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L'aselle, avec les gammares et les daphnies, est une source importante de nourritures pour divers organismes aquatiques carnivores. Les grands poissons en sont très friands. Les aselles qui s'échapperont des filtres constitueront un plat de gourmet pour les carpes koï. <br />
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Un espace de conservation (bac avec quelques plantes aquatiques) est nécessaire afin de prévoir les accidents de bassin, les aselles étant fragiles et sensible au produits de traitements qui peuvent les décimer. <br />
  
Récupérer des aselles dans un filtre, un bac d'hivernage
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== Les aselles dans la filtration ==
Mettre une passoire à mailles fines, avec des tranches de pommes de terre crues, le lendemain récupérer la passoire avec les aselles agglutinés sur les tranches.
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[[Fichier:P2262177.JPG|vignette|droite|<small>Il faut une épuisette aux mailles les plus fines possibles pour capturer les aselles, sans quoi ils restent accrochés à cause de leurs fines pattes (Photo : [https://www.forum-bassin.com/forum/viewtopic.php?f=28&t=371 Forum-Bassin]</small>)]]
quand on a des aselles, il est bien de prévoir les accidents de bassin. un grand baquet où je cultive quelques plantes aquatiques, plein d'aselles pour le cas où...ça fait une belle réserve. les asselles sont fragiles et les traitements les déciment.  pour garder au moins une souche est une excellente idée 
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Eviter que les aselles soient entrainés dans les back-wash (vidanges).<br />
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A chaque back-wash, pas violent, mais prolongé, récupérer les aselles qui ne sont pas accrochés sur les brosses, dans une petite épuisette à mailles serrées. On les remets ensuite sur les brosses.<br />
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Mettre une passoire à mailles fines, à fleur d'eau, avec des tranches de pommes de terre crues. Le lendemain, récupérer la passoire avec les aselles agglutinés sur les tranches.<br />
  
Hivernage
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=== Hivernage ===
L’Hivernage ne pose pas de problème si les filtres restent en services. L’aselle supportant des températures basses.
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L’Hivernage ne pose pas de problème si les filtres restent en services. L’aselle supporte des températures basses.<br />
Si le filtre est arrêté, ils peuvent être conservés dans un bac (50l 100L) avec 2 a 4 tapis japonais, de l’eau du bassin a changer de 10% toutes les semaines, ou des bulleurs pour éviter que l'eau ne croupisse. Nourrir avec des détritus : feuilles de pommiers, peupliers, peau de banane, épluchure de patate …
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Si le filtre est arrêté, ils peuvent être conservés dans un bac (50l - 100L) avec 2 à 4 tapis japonais, de l’eau du bassin qui sera renouvelé à 10% chaque semaines, ou des bulleurs pour éviter que l'eau ne croupisse. <br />
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Nourrir avec des détritus et avec parcimonie : feuilles de pommiers, peupliers, peau de banane, épluchure de patate …<br />
  
== Ou trouver des aselles ==  
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== Témoignage des utilisateurs de Forum-bassin ==
Pêche à l'aselle, un petit cours d'eau des galets, des feuilles mortes, pas trop de courant...
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Christine : "Ils font un nettoyage parfait de mes 6 cubis de filtration.  Je ne nettoie jamais mes tapis et mes brosses, tout est comme neuf, si ce n'est des milliers d'aselles... Fini la corvée du nettoyage des brosses." <br />
Demander une souche a un des membres de forum-bassin qui ont découvert l'utilité et cultivent cette espèce, si un a proximité de chez vous de préférence. Sinon le transport peut être tenter (en choisissant une livraison dans les 24h) dans sac plastique gonflé d'oxygène et rempli a 1/5 d'eau et avec des racines de plantes et des débris de tapis japonais et peu d'aselles.
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Alaco : "Ils font un ménage extraordinaire, mes tapis sont toujours "bleus neuf", ça fait plusieurs années que je ne les nettoie plus. Les aselles sont de super auxiliaires pour une filtration."<br />
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Picassot28 : "Chez moi, ils sont partout mais pas encore dans les brosses. Il y a des petits dans la lagune et dans le filtre. Ça ne  fait que 70 brosses à nettoyer 1 fois par semaine ! ".<br />
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Phikoi : "Maintenant je ne regarde les brosses que tous les 6 mois."
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W : "Il y a 2 ans que j'ai refait ma filtration et je ne nettoie jamais mes brosses, ni même mes tapis japonais... Les aselles se chargent de tout."
  
Encart
+
== Notes et Références ==
Avis des utilisateurs de Forum-bassin
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Article publié dans le numéro 14 de la revue [http://www.bassinsdejardin.fr/ Bassins de Jardin]<br>
Christine : elles font un nettoyage parfait de mes 6 cubis de filtration
+
Toute contribution à cet article peut être apportée dans le forum [https://www.forum-bassin.com/forum/viewtopic.php?f=28&t=371 Aselles: Ce qu'il faut savoir.]
Je ne nettoie jamais mes tapis et mes brosses, tout est comme neuf, si ce n'est des milliers d'aselles...
 
Fini la corvée du nettoyage des brosses
 
Alaco : ils font un ménage extraordinaire, mes tapis sont toujours bleus "neuf", ça fait plusieurs années que je ne les nettoie plus.
 
Les aselles sont de super auxiliaires pour une filtration.
 
Picassot28 : chez moi elles sont partout mais pas encore dans les brosses, il y a des petites dans la lagune et dans le filtre. Ça ne  fait que 70 brosses à nettoyer 1 fois par semaine.
 
Phikoi : maintenant je ne regarde les brosses que tous les 6 mois.
 

Version actuelle datée du 21 août 2020 à 23:01

Les bactéries ne sont pas les seules à être utiles dans le filtre biologique. On rencontre également de petits alliés fort utiles qui y ont tout à fait leur place : les aselles. Ils jouent alors un rôle de « nettoyeurs » des débris végétaux.

Les aselles participent à l'épuration biologique du bassin, lui faisant retrouver une eau claire en dégradant très efficacement les déchets. (Photo : Phikoi - Forum-Bassin)


Préambule

Le bassin est un écosystèmes fermé. La qualité nécessaire de l'eau pour la vie aquatique nécessite l’usage de filtration sophistiqués. Il y a les filtres mécaniques (a brosses, à grilles, à tambour) destinés à délester l'eau des impuretés, ainsi que les filtre biologiques où une population bactérienne va transformer les déchets dégradés sous forme de nitrites (NO2, toxiques même a faible concentration) en nitrates (NO3) tolérés tant qu'ils restent à faible concentration. Ces déchets et les matières en suspensions retenus par les masses filtrantes, impliquent une corvée de nettoyage des éléments de filtration, qui est plus ou moins fastidieuse selon le volume du bassin.
L'aselle "Asellus aquaticus" peut alors grandement aider dans cette tâche. Celui-ci est déjà bien connu de certains amateurs qui l'utilisent notamment comme nourriture, que ce soit en bassin comme en aquarium. D'autres, comme les membres de forum-bassin.corn, l'utilisent pour ses qualités de « nettoyeur »

Autres noms : Aquatic sowbug, water hoglouse, waterlouse (GB), Asello acquatico (I), Asela (E), Wasserassel (D), Waterpissebed, Zoetwaterpissebed (NL)

Description

Gros plan sur un Aselle, ce "cloporte" aquatique qui va consommer de nombreuses impuretés. Il ne s'agit pas d'un «gadget» écologique, mais bien d'un précieux auxiliaire particulièrement utile au propriétaire du bassin. (Photo : Forum-Bassin)

L'aselle est un petit crustacé (8 mm pour la femelle, 12 mm pour le mâle), de la famille des Asellidés. Il est benthique (vivant sur le fond), grisé, très légèrement translucides, détritivore, avec un corps aplati dorso-ventralement comme les cloportes qui appartiennent au même ordre dans la classification du vivant : les Isopodes. L'aselle est d'ailleurs souvent surnommés cloporte aquatique par les amateurs. La tête porte les yeux, une paire d'antennules et deux antennes mobiles aussi longues que le corps, et 3 paires de mandibules. La première paire de pattes est pourvue de pince préhensibles utilisées pour saisir la nourriture.
Le thorax se compose de 7 segments portant chacun une paire de pattes ambulatoires (14): cinq paires de pléopodes foliacés portant des branchies et une paire d’uropodes fourchues dépassant largement l’extrémité arrière du corps.
L’aselle, comme le gammare, respire grâce aux lamelles branchiales fixées sur ses pattes et nécessite une eau plutôt calme et bien oxygénée.
Il croît toute sa vie, par mues successives.

Alimentation

Ces crustacés sont omnivores, détritivores.Ils vont donc se nourrir de tout types de débris organiques en cours de dégradation, qu'il s'agisse de substrats végétaux ou animaux, ainsi que de petits organismes microscopiques.
L’aselle est un fossoyeur des cours d’eau, remuant sans cesse les débris à la recherche de nourriture.

Autour de nos bassins

Les aselles sont visibles sur diverses parties de la filtration. (Photo : Nef - Forum-Bassin)

Les aselles interviennent juste avant les Ostracodes (crustacés (Arthropodes) aquatiques de taille millimétrique) dans la chaîne de dégradation des déchets, "préparant" ainsi le travail des bactéries du filtre. Dans le bassin, ce crustacé va également débarrasser le bassin des déchets, mais il est aussi une source de nourriture pour les plus gros poissons.
L’aselle introduit dans la filtration se fixe sur les médias (brosses, tapis japonais) et se nourrit des déchets permettant un entretien facilité des masses filtrantes, réduisant la corvée de nettoyage à un "back-wash" -une vidange- périodique.
Cet animal nécessite une eau relativement calme pour vivre, les lagunages étant leur paradis !

Ou trouver des aselles ?

Fréquents dans les zones tempérées, y compris en Europe, en Russie et en Amérique du Nord (Canada...)ils sont communs en France, ou ils fréquentent les eaux stagnantes (fossés, marres, étangs) légèrement eutrophes, ou légèrement courantes, plutôt près des berges. On signale également leur présence en milieu légèrement saumâtre. Les aselles évoluent sous les pierres ou dans les couches de débris végétaux dont ils se nourrissent.
Si l'on est trop loin d'un petits cours d'eau hébergeant des aselles, on peut demander une souche a un des membres de forum-bassin qui ont découvert l'utilité et cultivent cette espèce, si l'un est a proximité de chez vous. Le transport peut être fait dans un sac plastique gonflé d'oxygène et rempli a 1/5 d'eau et avec des racines de plantes et des débris de tapis japonais et peu d'aselles.
Les aselles tolèrent assez mal les eaux polluées ou à saturation faible en oxygène.

Mœurs

Les aselles préfèrent l'obscurité.
Ils vivent un a deux ans, en communauté, ne se déplacent pas très vite, sauf en cas de danger. Les yeux sont primitifs et se situent non pas sur des pédoncules (ils ne sont donc pas orientables) mais affleurent sur la carapace chitineuse de la tête.
Ils marchent au fond de l'eau, ou le long de tiges végétales ou de support immergés sur lesquels ils se nourrissent

Reproduction

On aperçoit distinctivement les aselles sur cette brosse de filtration. (Photo : Forum-Bassin)

Une souche d'aselle dans la filtration va très vote coloniser celle-ci.
La reproduction s’effectue au moins deux fois par an, au printemps et en automne.
La femelle peut s’accoupler et pondre toutes les trois semaines environ.
Le mâle s'accroche sur le dos de la femelle pendant plusieurs jours jusqu'à une mue de maturation de la femelle, puis il la féconde à l’aide de ses pléopodes antérieurs. Une dizaine d’heures plus tard, la femelle termine sa mue.

La femelle pond 100 à 200 œufs de 300µ qui sont conservés et protégés dans une «poche incubatrice ventrale» blanche développée pendant la mue. Comme chez tous les Asellidés, les larves quittent la poche incubatrice à l'éclosion puis effectuent diverses mues dans les mois suivant pour acquérir leur morphologie d’adulte.

Prédateurs et conservation

Afin d'éviter de perdre sa souche d'aselles, mieux vaut en garder quelques-uns dans un bac à part, qui serviront à " réensemencer " en cas de problème survenu dans le bassin. (Photo : Papives - Forum-Bassin)

La pollution des cours d'eau par les pesticides est une cause de régression de l'aselle sur notre territoire.
A noter qu'il existe une espèce endémique d'aselle en France (c'est a dire dont la représentation géographique est limités): Gallasellus heilyi !
C'est un animal aux mœurs nocturnes qui est qualifié de lucifuge, c'est a dire qui fuit la lumière. Il est d'ailleurs affecté par le phénomène de pollution dite lumineuse.
L'aselle, avec les gammares et les daphnies, est une source importante de nourritures pour divers organismes aquatiques carnivores. Les grands poissons en sont très friands. Les aselles qui s'échapperont des filtres constitueront un plat de gourmet pour les carpes koï.
Un espace de conservation (bac avec quelques plantes aquatiques) est nécessaire afin de prévoir les accidents de bassin, les aselles étant fragiles et sensible au produits de traitements qui peuvent les décimer.

Les aselles dans la filtration

Il faut une épuisette aux mailles les plus fines possibles pour capturer les aselles, sans quoi ils restent accrochés à cause de leurs fines pattes (Photo : Forum-Bassin)

Eviter que les aselles soient entrainés dans les back-wash (vidanges).
A chaque back-wash, pas violent, mais prolongé, récupérer les aselles qui ne sont pas accrochés sur les brosses, dans une petite épuisette à mailles serrées. On les remets ensuite sur les brosses.
Mettre une passoire à mailles fines, à fleur d'eau, avec des tranches de pommes de terre crues. Le lendemain, récupérer la passoire avec les aselles agglutinés sur les tranches.

Hivernage

L’Hivernage ne pose pas de problème si les filtres restent en services. L’aselle supporte des températures basses.
Si le filtre est arrêté, ils peuvent être conservés dans un bac (50l - 100L) avec 2 à 4 tapis japonais, de l’eau du bassin qui sera renouvelé à 10% chaque semaines, ou des bulleurs pour éviter que l'eau ne croupisse.
Nourrir avec des détritus et avec parcimonie : feuilles de pommiers, peupliers, peau de banane, épluchure de patate …

Témoignage des utilisateurs de Forum-bassin

Christine : "Ils font un nettoyage parfait de mes 6 cubis de filtration. Je ne nettoie jamais mes tapis et mes brosses, tout est comme neuf, si ce n'est des milliers d'aselles... Fini la corvée du nettoyage des brosses."
Alaco : "Ils font un ménage extraordinaire, mes tapis sont toujours "bleus neuf", ça fait plusieurs années que je ne les nettoie plus. Les aselles sont de super auxiliaires pour une filtration."
Picassot28 : "Chez moi, ils sont partout mais pas encore dans les brosses. Il y a des petits dans la lagune et dans le filtre. Ça ne fait que 70 brosses à nettoyer 1 fois par semaine ! ".
Phikoi : "Maintenant je ne regarde les brosses que tous les 6 mois." W : "Il y a 2 ans que j'ai refait ma filtration et je ne nettoie jamais mes brosses, ni même mes tapis japonais... Les aselles se chargent de tout."

Notes et Références

Article publié dans le numéro 14 de la revue Bassins de Jardin
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