Il serait temps de donner quelques nouvelles.
Les mois passent, le printemps aussi, et puis on passe plus de temps à contempler l'extérieur et procéder à quelques finitions que devant un clavier...
C'est avec un peu de retard que je vous fais un récap sur les derniers mois passés...
La filtration a été mise en service début mars. Avant de la lancer, j'ai complété les volumes encore vides du bac de pompage et du filtre. J'atteins ainsi un volume total de 5.8 m3.
C'est un peu plus petit qu'escompté, mais rien de grave au regard de ce qui était prévu. Mis à part que les équipements sont plus que correctement dimensionnés...
Fin mars, lorsque les températures d'eau ont dépassé les 10°C j'ai préféré ajouter des bactéries.
Bien que je n'ai jamais relevé la moindre trace de No2. Ni au cours des mois d'hiver avec une eau stagnante, ni après mise en circulation du circuit.
En avril, nous avons enfin trouvé une carrière avec le type de minéraux que Madame souhaitait pour réaliser la descente d'eau. Les Ets Desmarest à l'Ouest de Soissons. Un choix énorme et des prix très très compétitifs. De quoi facilement se faire plaisir.
Mise en place des éléments de décors, constitué de blocs d'ardoise et de galets 'Eben'.
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Ouverture de la vanne d'alimentation de la descente après avoir comblé quelques fentes avec de la mousse polyuréthane et du TEC7, pour guider la lame d'eau au dessus des pavés. Tout semble convenir à madame...
Sauf qu'au bout de 2 jours, nous avons perdu 3 à 4 cm d'eau au miroir, alors que nous n'avions aucune perte avant.
Déception de Madame lorsque je lui annonce qu'il va falloir tout ôter pour atteindre la zone que je suspecte de fuir : La liaison entre les deux bâches que nous avions évoqué il y a quelques mois plus haut. J'avais bien mis un écarteur entre les deux bâches pour éviter les remontés par capillarité, mais peut-être qu'un niveau excède la jonction, et fuit par celle-ci. Je ne voyais pas d'explication.
Je re-démonte tout, écarteur inclus, et décide de coller les bâches entre-elles. Il me restait une cartouche de TEC7 et une cartouche de joint Firestone achetées lors de la réparation du petit trou dans la bâche. Les deux y passeront en totalité en trois bandes épaisses. M'étonnerait que çà fuit par là maintenant. Non mais !
Remise en place des protections (2 couches de bâche), et du décor en copiant sur les photos prises avant démontage. Remise en eau et attente ... Perte d'un bon centimètres par jour...
La fosse du filtre pression est humide, ce qui m'étonne. Bien que je ne vois rien fuir dans cette zone, il doit bien y avoir une infiltration quelque part.
Là, je commence à m'arracher les derniers cheveux (Madame ne dit plus un mot...

). Que reste-t-il ? la conduite d'alimentation de la descente ? La nuit porte conseils...
Au petit matin, rebelote, re-démontage et ouverture par l'arrière (amont de la descente) pour accéder à la conduite. Et effectivement, à force de creuser, je me rends compte que c'est de plus en plus humide. Jusqu'à relever un goutte à goutte le long du tuyau. J'ai enfin trouvé !
Plus qu'à avancer jusqu'à la fuite et réparer. Sauf qu'à force d'avancer, je me retrouve le long du muret où sort le tuyau. La fuite serait dans le muret ! ?
Allez hop, je prends mon courage à deux mains, massette, burin, et je casse les parpaings autour de cette conduite. Bien entendu, j'avais ferraillé cette zone...
Au final, je fais sauter toute la maçonnerie autour du tuyau pour arriver de l'autre coté, au raz du raccord fileté de la vanne. J'inspecte... Rien ! Le raccord semble bien collé. Le tuyau intact. Pas de fuite ici.
Avec un miroir, je regarde sous la vanne, et là je vois un filet d'eau sortir derrière l'écrou, par son alésage où sort le tuyau. Et le filet d'eau file le long de la conduite. Par capillarité, l'eau traversait le muret. Coté intérieur, rien n'était visible, car la bâche de la cuve cache cette face du muret.
En fait, après démontage de la vanne, je m'aperçois que c'est le joint torique qui est sorti de sa gorge sur environ 90° et empêche un serrage complet de l'écrou. Je ne m'étais aperçu de rien au montage.
Tout çà pour si peu !
Plus qu'à remonter correctement. Refaire la maçonnerie et remettre tout en place pour que Madame retrouve son sourire.
Depuis, plus de fuite.
Bien entendu pendant ce temps, et puisque c'était de saison de leurs plantations, nous avons craqué pour deux Nymphéa de petites tailles et un lotus nain de chez nénuphars du monde. Quel choix !! (heureusement que le bassin est petit... le portefeuille le deviendrait aussi...)
A part le lotus pour lequel les températures sont encore trop fraiches, toutes les plantes fleurissent et habillent la zone de couleurs.
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Il était également temps de relâcher nos deux prisonniers de leur cuve de 200L. Ils voyaient de leur fenêtre le bassin prendre forme et se remplir. 2 ans d'emprisonnement, ce n'est pas rien pour ces petites bêtes !
Leur introduction a eu lieu le 17 avril. J'étais inquiet sur la précocité de l'introduction, moins d'un mois après l'introduction des bactéries, et sans jamais avoir constaté une montée de nitrites.
Depuis nous les apercevons de temps en temps venir picorer le long des pavés immergés. Le reste du temps ils sont invisibles. Ils profitent de leur nouveau volume. Je contrôle toujours 1 fois par semaine les No2 sans jamais en relever la moindre trace.
J'ai depuis quelques jours seulement allumé l'UV (55W) pour retrouver de la transparence après ces mois d'attente, dans le but de favoriser la prolifération des bactéries.
Voilà, nous commençons enfin à profiter du résultat.
Il nous reste à finir les terrassements extérieurs avec la terre et les pavés restants, puis les derniers raccordements définitifs (ligne élec dédiée, et alimentation fixe en eau).
Nous pensons rester patients cette année pour procéder à l'introduction de nouveaux poissons.
Un troisième poisson (shubunkin) devrait être introduit d'ici la fin du printemps pour faire plaisir au petit fils, et faire une inauguration dans les règles de l'art avec les voisins.
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